L’adoucisseur écologique pour une eau saine et purifiée

Alors que 70 % de la surface de la Terre est recouverte d’eau, la quantité d'eau que nous pouvons utiliser ou consommer reste très limitée. En effet, 97 % de cette eau est salée, alors que les 2 % sont emprisonnés dans les calottes polaires, ce qui ne permet pas de satisfaire à tous nos besoins. En outre, le 1 % restant est menacé par la pollution industrielle et chimique, la déforestation ou encore l'utilisation pour l'agriculture.

L’Organisation mondiale de la santé estime que « près de 1,8 million de personnes décèdent chaque année de maladies diarrhéiques, qui sont dans la grande majorité (88 %) imputables à une mauvaise qualité de l’eau et à l’insuffisance de l’assainissement ». Quoi qu’il en soit, avec la croissance effrénée de la population mondiale et de l'industrialisation, l’amélioration de la qualité de l’eau est devenue un véritable enjeu.


L’adoucisseur traditionnel : dangereux pour l’environnement ?

Aujourd’hui, l’on assiste forte heureusement à une prise de conscience collective sur les dangers qui menacent l’environnement. Les fabrications de dispositifs de traitement de l’eau ne font pas exception. Ils sont déjà nombreux à abandonner les adoucisseurs traditionnels, considérés très nocifs pour l’écosystème, au profit des adoucisseurs d’eau écologique.
Il existe deux types d’adoucisseurs, à savoir l’adoucisseur d’eau à résines échangeuse d’ions et l’adoucisseur d’eau au gaz carbonique. Le premier étant le plus répandu, mais aussi le plus polluant pour l’environnement. Comme son nom laisse supposer, l’adoucisseur permet de réduire significativement la dureté de l’eau, en éliminant les minéraux dissous, qui constituent les composants essentiels du calcaire. Le modèle d’adoucisseur traditionnel est équipé d’une résine échangeuse d’ions destinée à retenir momentanément le calcium et le magnésium, en les remplaçant par du sodium. Puis, les eaux traitées seront renvoyées dans les canalisations, tandis que les eaux usées vont directement dans les égouts. Et c’est là que le bât blesse. Car cette eau rejetée dans la nature est riche en sel et reste très toxique pour les plantes et certains animaux. D’autant plus que cet appareil consomme une quantité importante en eau lors de son fonctionnement, environ une centaine de litres par régénération, alors qu’il peut régénérer trois à quatre fois par mois. Il suffit de faire le calcul pour comprendre que l’adoucisseur à résine est un grand consommateur d’eau.

L’adoucisseur d’eau au gaz carbonique : une alternative intéressante

Conscients des nombreux inconvénients de l'adoucisseur à résine, les fabricants ont mis au point un adoucisseur d’eau plus écologique. Contrairement à son cousin, celui-ci fonctionne dans la plupart des cas au gaz carbonique. Son principe est simple : il injecte du CO2 dans l’eau qui va réagir avec le calcaire pour le transformer en bicarbonates de calcium ou de magnésium. À l'inverse du calcaire, le bicarbonate ne va pas se fixer sur la paroi des canalisations. Ce qui facilite son élimination et ne représente aucune menace pour l’écosystème.